Après des premières esquisses durant lesquelles le programme paraissait de
plus en plus incertain dans son évolution, le choix d’une structure modulable
permettant un projet évolutif a largement séduit la maitrise d’ouvrage.
Dans un gros oeuvre escarpé, il a fallu trouver les justes mesures permettant
des divisions d’espaces adaptées au monde du travail et à l’enveloppe existante.
Nous avons créé une structure secondaire en HEA dans une trame de trois
mètres par trois scindant en douze espaces presque équivalent les 130 m2 du
sous-sol.

Cette structure, également divisée dans sa hauteur avec un rapport de 4/3 1/3,
a permis de varier la hauteur sous plafond pour créer des soffites techniques
hébergeant les fluides tout en dilatant certains espaces choisis.
Les panneaux de cloisonnement faits d’un cadre en chêne et d’un remplissage
en chêne ou en verre ont deux largeurs possibles, permettant d’épouser la
géométrie complexe de la périphérie. Le fer au sol et les poutres HEA sont tous
pré-percés pour facilement changer le scénario des lieux.

Les panneaux en verre sont équipés de claustras en chêne permettant
mécaniquement d’occulter les espaces pour créer de la confidentialité.
Les impostes toujours opaques sont parfois micro-perforés pour permettre le
passage de la climatisation réversible régulant la température des bureaux.

L’accès au sous-sol se fait par deux escaliers, toujours dans l’objectif d’avoir
plusieurs possibilités d’agencement et de créer de la flexibilité.
Ces escaliers en colimaçon tournent autour d’un poteau à section carré
reprenant le langage de la structure en béton existante.
Depuis les espaces ouverts, les bureaux fermés donnent l’impression d’être
éclairés naturellement et créent une vrai profondeur par leur transparence