



After thoroughly studying Marfa’s current urban layout, we decided to put forth a housing complex in which every unit is located on the ground floor.
We decided to create two modules around which are organized the different housing units. The central element is a cube measuring 21.3 ft by 21.3 ft, defining each unit. The other module is a parallelepiped gravitating around the cube. By combining the parallelepipeds, the habitable space is expanded.
The units’ positioning on the lot is not random. It allows us to reach identical parameters for every unit. As such, each entrance is directed towards the street in order to facilitate access. Each unit possesses a private patio with a large glass door serving as entrance, a large double-height room within the cube, and double exposure (high/low) within that same cube, allowing a control over natural air flow. Studios all feature a glass door in the corner creating the possibility of opening the room further towards the outside. They also provide for a mezzanine space accessible from the main room. Every housing unit, from the one-bedrooms to the four-bedrooms, features a stairway to reach a private rooftop.
No window was created. Because of the slender design of the parallelepiped modules, the walk-through units favor natural air flow.
The units’ own loggias provide either an entry sequence ,or a private outdoor space for certain rooms. These multiple setbacks create shaded spaces sheltering from sun and heat.
The public space was imagined so that each housing unit benefits from maximum privacy. There is no circulation in front of the bedrooms and surrounding greeneries act as a natural filter for the units’ openings.
Shuttered concrete was picked as the main material for the modules’ construction. The interiors are simple, featuring hardwood floors in the bedrooms and tile in the bathrooms. The living rooms, kitchens and patio floors are in waxed concrete and create a strong continuity between the outdoor and the interior. The carpentry is in aluminum. The clear wooden volumes by each entrance provide outside storage space. Parking spaces located within the building’s periphery are protected by clear wooden pergolas.







Les deux jeunes photographes de « J’adore ce que vous faites » souhaitaient s’installer dans ce bel espace malgré la nécessité d’une réhabilitation lourde.
L’idée du projet était de créer un studio photo. Un espace permettant de photographier mais regroupant d’autres activités liées de prêt ou de loin à la photo et rassemblant les fonctions d’un logement.
Autour du plateau différentes fonctions ont ainsi pris place : un espace de préparation à la photo (backstage), trois bureaux indépendants, une zone importante de stockage, une cuisine équipée, une cave à vin, une salle de bain, une chambre noire et un espace lit à l’écart du reste. Pour conserver le plus d’espace libre chaque fonction est représentée par un volume distinct écarté de cet espace principal. Ils s’imbriquent alors les uns avec les autres.
Dans l’espace principal on compte quatre volumes autour de l’îlot de la cuisine. La cave à vin, le local technique, la salle de bain et le lit. Seul le volume du local technique est fermé pour contenir le bruit, les autres venant d’une manière ou d’une autre s’ouvrir à la lumière naturelle
provenant de la verrière. Au fond, du fait de l’absence de lumière naturelle, la grande estrade accueille les bureaux dans deux volumes vitrés. Le troisième bureau trouve sa place entre les deux. Le stockage vient alors se glisser sous l’estrade. La couleur blanche s’impose largement dans l’espace associée ponctuellement à des volumes en bois.










Le Showcase est une salle unique à Paris située au pied du Pont Alexandre III, face à la Seine.
Pour réussir la réhabilitation de ce club, notre réflexion s’est tournée vers une idée forte : accepter la présence de la structure en pierre composée de poteaux soutenants des voûtes en berceaux, et travailler la fluidité des déplace- ments perpendiculairement aux sens de ces travées. Ainsi l’axe principal devient celui du DJ booth en direction de la Seine, entre les deux le public se déploie sur deux niveaux. On obtient alors une réelle porosité d’une travée à l’autre. L’objectif étant de voir le DJ depuis chaque point de la salle.
Le sens des trois travées, sens d’entrée et de sortie du club, ne devient plus qu’un axe secondaire.
Pour hiérarchiser les espaces nous avons joué sur différents niveaux : le DJ se trouve sur une estrade amovible à 1m du sol, les deux bars de la travée centrale font face au DJ et sont situés chacun sur deux niveaux permettant de lier les trois travées.
Le niveaux central entre les deux bars est le niveau
le plus haut. On y domine l’ensemble du club. La dernière travée donnant sur la Seine devient une zone plus calme et permet de créer un espace tampon régulateur de bruit.
Pour se dissocier de la présence historique et lourde de la pierre, il a fallu choisir un matériau léger et facile à mettre en œuvre : le multi-pli pin. Donnant au mobilier un style très éphémère, le choix de ce matériau a permis de ne pas altérer l’architecture d’origine de ce lieu.






Au rez-de-chaussée, l’atmosphère brasserie se transforme en bar à cocktail dès la nuit tombée.
Les clients peuvent consommer cocktails et fingerfood dans une salle légèrement surélevée par rapport au niveau de la rue et s’ouvrant vers l’extérieur à travers de grandes baies vitrées . À l entrée, derrière une banque d’accueil en chêne, le chef de salle s’occupe des nouveaux arrivants.
Les murs blancs ou anthracites sont rehaussés de cimaises. Le carrelage géométrique se répand sur le parquet point de Hongrie depuis un grand bar en béton qui invite à la convivialité.
Les boules lumineuses en verre fixées au plafond se reflètent dans les miroirs et dispensent un éclairage homogène et diffus. Le soir une lumière tamisée vient donner aux lieux une atmosphère feutrée.
Au premier étage, le restaurant.
Comme au rez-de-chaussée, nous retrouvons le même langage au sol et aux murs.
Cependant la lumière change. Le plafond plus bas donne immédiatement une impression d’intimité renforcée par une source lumineuse propre à chaque table.
Une nappe de béton alvéolaire ( Butong) se déroule au-dessus des têtes : surface brute ou constellation selon les humeurs du chef de salle.
A travers l’utilisation des matériaux : bois, carrelage , béton et la mise en scène de la lumière, nous repensons ici les codes de la restauration. Entre classicisme et modernité les lieux finissent par devenir intemporels.






Nous avons conservé un seul mur porteur afin de diviser en deux parties distinctes les espaces de jour des espaces de nuit, contrainte importante que nous devions respecter. L’ensemble des cloisons a été déposé afin de penser à nouveau les espaces par leur fonction et non pas par leur périmètre. Nous avons ainsi réalisé des volumes intégrant des fonctions de rangement pour délimiter certains espaces. Des rangements entre la salle de bain et la chambre, des penderies entre la chambre et l’espace de circulation ou encore une bibliothèque entre la cuisine et le bureau.
Nous avons souhaité mettre en valeur la simplicité des volumes blanc en faisant ressortir la beauté du bois, parfois parquet, parfois pan de bois, mis en œuvre à la fin du 19ème siècle.






Le projet de rénovation s’articule sur plusieurs activités. Il a fallu insonoriser l’établissement et mettre les équipements aux normes en respectant l’identité historique du lieu. Il fallait penser à des espaces modulables pour recevoir tous les types de manifestations. La salle parfaitement horizontale peut ainsi s’incliner et laisser place aux 647 fauteuils de l’orchestre. La scène est disposée sur vérins hydrauliques.










Nous proposons un concept de point de vente de produits authentiquement français. Une double structure a été notre réponse :
– Une enveloppe externe faite de bois et la simplicité d’un matériau brut pour signifier une orientation naturelle et simple en cohérence parfaite avec les produits.
– Une enveloppe interne consistant en un simple cube de métal poli réfléchissant ayant pour objectif de refléter la ville et ses trésors pour s’y intégrer sans les singer.





La typologie de ce bar tout en longueur nous a amené à re-qualifier les espaces afin de ne pas se sentir dans un couloir mais dans un enchainement de séquences. La réussite d’un bar de nuit se fait aussi par la perte de notion du temps afin de profiter sans retenu des heures passées à l’abri des contraintes du quotidien, le décor sombre et des lumières tamisées permettent à la magie d’opérer.






La typologie de ce bar tout en longueur nous a amené à re-qualifier les espaces afin de ne pas se sentir dans un couloir mais dans un enchainement de séquences. La réussite d’un bar de nuit se fait aussi par la perte de notion du temps afin de profiter sans retenu des heures passées à l’abri des contraintes du quotidien, le décor sombre et des lumières tamisées permettent à la magie d’opérer.
