Papier Tigre, marque d’objets de papeterie contemporains, réhabilite son showroom rue des Filles du Calvaire dans le Marais, au cœur de Paris. Il rassemble à la fois un espace de vente, un espace dédié aux produits sur mesure et l’atelier de fabrication en arrière-boutique.
La modularité de l’espace est le fil conducteur du concept architectural développé par Cent15 architecture. La volonté des architectes est de trouver une solution lisible qui met en valeur les produits Papier Tigre par une utilisation simple de matériaux bruts. Ils transforment l’existant et lui confère une nouvelle écriture porteuse d’image et de renouveau.
Le plan libre met en valeur les différents modules de présentation des produits qui viennent l’habiter. Ceux-ci sont mobiles pour une meilleure distribution et appropriation du lieu par ses utilisateurs et interchangeables afin de remanier facilement les propositions de présentation.
Adaptés à la pente existante du magasin, les modules offrent une dynamique au projet ; une réelle ascension du visiteur au fur et à mesure qu’il pénètre dans le showroom. Le mobilier, élément clé du projet, permet d’obtenir une surface tramée entre architecture et sculpture.
L’architecture propose une itinérance, un parcours visiteur pensé en amont depuis la voie publique. Le passant identifie la boutique depuis l’extérieur grâce à la nouvelle façade agrandie et allégée. Elle efface la frontière entre l’extérieur et l’intérieur et invite le passant à pénétrer dans la boutique.
C’est l’histoire d’une maison en pierre de meulière construite à Suresnes en 1955.
Les nouveaux propriétaires, une famille avec deux enfants, souhaitent surélever la maison d’un étage.
Les maisons en pierre de meulière sont protégées.
Pour ce projet les architectes des bâtiments de France ont demandé de conserver la meulière en façade et de surélever avec ce même matériau. On obtient alors une maison contemporaine en pierre de meulière, traces du passé en réponse aux besoins du présent.
Le nouveau programme se décline ainsi : 1 séjour, 1 salle à manger, 1 cuisine, 1 buanderie, 1 garage, 4 chambres dont 3 avec mezzanines, 3 salles de bain et 2 toilettes séparés.
Les cinq niveaux à distribuer présentent des hauteurs sous plafond différentes et gravitent autour de l’escalier principal. Certains espaces sont très ouverts, d’autres plus fermés, ce qui entraine un jeu de vues subtiles tout au long du parcours.
Le séjour au rez-de-chaussée en double hauteur communique avec la salle à manger située au premier étage pour donner un espace traversant sud/nord. Une très grande baie ouvre généreusement la façade nord sur le jardin. La cuisine discrète située au premier étage communique avec le séjour par le biais d’une grande fenêtre positionnée dans la double hauteur.
Au deuxième étage les trois chambres bénéficient de grandes mezzanines permettant un espace nuit plus intime.
Pour souligner la réhabilitation de cette maison et donner une lecture contemporaine des façades en pierre de meulière, certains détails ont été étudiés. Une nouvelle toiture en zinc remplace l’ancienne toiture en tuile mécanique rouge et les gouttières ont été remplacées par des cheneaux encastrés. Certains linteaux en béton de l’ancienne façade ont été conservés comme vestige dans la façade. Pour souligner la création des nouvelles ouvertures de l’étage réhaussé, leurs linteaux ont été recouverts de meulière pour donner une lecture plus claire. Les tableaux des nouvelles ouvertures ont été enduits pour dissimuler la meulière depuis les espaces intérieurs de la maison. Les menuiseries extérieures sont réalisées en aluminium anodisé naturel.
La maison est conforme à la réglementation RT 2012. Tous les matériaux proviennent d’Ile de France. Seules les poutres en bois lamellée collée ont été acheminées depuis une usine du sud de l’Allemagne proche de la frontière alsacienne.
Un immeuble à réhabiliter en bureaux se situe au fond d’une cour parisienne.
Face à lui un immeuble de logement. La distance qui les sépare est très faible.
Une vêture se déploie sur la façade pour intimiser les lieux.
Les vues ne sont plus frontales mais cadrées de biais. Les deux immeubles s’éloignent ainsi l’un de l’autre.
La toiture en partie vitrée laisse échapper des vues vers le ciel et les bâtiments voisins.
La cour, accessible aux deux immeubles, devient un jardin minéral où l’on prendra plaisir à se promener.
Cet immeuble particulier du 18ème siècle situé au cœur de Paris a connu plusieurs propriétaires et subi beaucoup de transformations. Le nouveau propriétaire, une étude notariale, a souhaité diviser les grands espaces intérieurs pour y créer un plus grand nombre de bureaux et salles de réunion afin d’y installer plus de 40 salariés et accueillir leurs nombreux clients.
La réflexion majeure s’est portée sur le traitement des espaces confidentiels et leur relation avec les espaces d’attente ou de passage. La porosité de ces frontières fut la solution qui permis de conserver une lecture claire de l’architecture existante des lieux et d’apporter à chaque espace confort visuel et lumière naturelle.
Les cloisons des salles de réunion du rez-de-chaussée sont composées d’une épaisseur d’aggloméré perforé plaqué en chêne et d’une paroi vitrée afin de contrôler les déperditions acoustiques.
La perforation des parois a permis un apport de lumière naturelle, provenant directement de la verrière, dans chacune des salles de réunion, tout en conservant une intimité indispensable à chaque espace.