Papier Tigre, marque d’objets de papeterie contemporains, réhabilite son showroom rue des Filles du Calvaire dans le Marais, au cœur de Paris. Il rassemble à la fois un espace de vente, un espace dédié aux produits sur mesure et l’atelier de fabrication en arrière-boutique.

La modularité de l’espace est le fil conducteur du concept architectural développé par Cent15 architecture. La volonté des architectes est de trouver une solution lisible qui met en valeur les produits Papier Tigre par une utilisation simple de matériaux bruts. Ils transforment l’existant et lui confère une nouvelle écriture porteuse d’image et de renouveau.

Le plan libre met en valeur les différents modules de présentation des produits qui viennent l’habiter. Ceux-ci sont mobiles pour une meilleure distribution et appropriation du lieu par ses utilisateurs et interchangeables afin de remanier facilement les propositions de présentation.

Adaptés à la pente existante du magasin, les modules offrent une dynamique au projet ; une réelle ascension du visiteur au fur et à mesure qu’il pénètre dans le showroom. Le mobilier, élément clé du projet, permet d’obtenir une surface tramée entre architecture et sculpture.

L’architecture propose une itinérance, un parcours visiteur pensé en amont depuis la voie publique. Le passant identifie la boutique depuis l’extérieur grâce à la nouvelle façade agrandie et allégée. Elle efface la frontière entre l’extérieur et l’intérieur et invite le passant à pénétrer dans la boutique.

 

 

 

 

 

 

 

           

 

 

 

 

            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un immeuble à réhabiliter en bureaux se situe au fond d’une cour parisienne.

Face à lui un immeuble de logement. La distance qui les sépare est très faible.

Une vêture se déploie sur la façade pour intimiser les lieux.

Les vues ne sont plus frontales mais cadrées de biais. Les deux immeubles s’éloignent ainsi l’un de l’autre.

La toiture en partie vitrée laisse échapper des vues vers le ciel et les bâtiments voisins.

La cour, accessible aux deux immeubles, devient un jardin minéral où l’on prendra plaisir à se promener.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                    Cet immeuble particulier du 18ème siècle situé au cœur de Paris a connu plusieurs propriétaires et subi beaucoup de transformations. Le nouveau propriétaire, une étude notariale, a souhaité diviser les grands espaces intérieurs pour y créer un plus grand nombre de bureaux et salles de réunion afin d’y installer plus de 40 salariés et accueillir leurs nombreux clients.

La réflexion majeure s’est portée sur le traitement des espaces confidentiels et leur relation avec les espaces d’attente ou de passage. La porosité de ces frontières fut la solution qui permis de conserver une lecture claire de l’architecture existante des lieux et d’apporter à chaque espace confort visuel et lumière naturelle.

Les cloisons des salles de réunion du rez-de-chaussée sont composées d’une épaisseur d’aggloméré perforé plaqué en chêne et d’une paroi vitrée afin de contrôler les déperditions acoustiques.
La perforation des parois a permis un apport de lumière naturelle, provenant directement de la verrière, dans chacune des salles de réunion, tout en conservant une intimité indispensable à chaque espace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ces bureaux parisiens, à l’origine très segmentés, ont dû être repensés dans leur totalité. Le parti pris fut d’offrir à ces nouveaux espaces des airs d’appartement en y créant de plus beaux volumes aux fonctions diverses. Ainsi, à l’écart des espaces de réunion et de travail, nous retrouvons une chambre et sa salle d’eau. La cuisine ouverte sur la salle à manger fait le lien entre ces deux univers.

La structure très imposante soulignait la faible hauteur sous plafond. Afin de redonner plus de légèreté, l’ensemble de la structure vient s’effacer au profit d’une série de rangements, bureaux et assises nécessaires au fonctionnement de chaque espace. Ce ne sont plus les murs qui délimitent les espaces mais des ensembles menuisés en bois et métal.

La rangée imposante de poteaux et poutres positionnée dans la longueur des bureaux a été quant à elle enveloppée par de l’inox permettant ainsi de réunir les espaces entre eux.

 

 

 

 


 

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Les deux jeunes photographes de « J’adore ce que vous faites » souhaitaient s’installer dans ce bel espace malgré la nécessité d’une réhabilitation lourde.

L’idée du projet était de créer un studio photo. Un espace permettant de photographier mais regroupant d’autres activités liées de prêt ou de loin à la photo et rassemblant les fonctions d’un logement.

Autour du plateau différentes fonctions ont ainsi pris place : un espace de préparation à la photo (backstage), trois bureaux indépendants, une zone importante de stockage, une cuisine équipée, une cave à vin, une salle de bain, une chambre noire et un espace lit à l’écart du reste. Pour conserver le plus d’espace libre chaque fonction est représentée par un volume distinct écarté de cet espace principal. Ils s’imbriquent alors les uns avec les autres.

Dans l’espace principal on compte quatre volumes autour de l’îlot de la cuisine. La cave à vin, le local technique, la salle de bain et le lit. Seul le volume du local technique est fermé pour contenir le bruit, les autres venant d’une manière ou d’une autre s’ouvrir à la lumière naturelle

provenant de la verrière. Au fond, du fait de l’absence de lumière naturelle, la grande estrade accueille les bureaux dans deux volumes vitrés. Le troisième bureau trouve sa place entre les deux. Le stockage vient alors se glisser sous l’estrade. La couleur blanche s’impose largement dans l’espace associée ponctuellement à des volumes en bois.

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